Même au pied des Rocheuses cana­di­ennes, à des mil­liers de kilo­mètres du front de la Sec­onde Guerre mon­di­ale, la mort rôde au jour le jour pour les Alle­mands cap­tifs du Camp 133. Le ser­gent August Neu­mann, chef de la Sécu­rité civile et héros de guerre décoré, a un prob­lème épineux sur les bras. Le cap­i­taine Splichal, surtout con­nu dans le camp comme le « chef » Splichal, a été retrou­vé mort dans le mess 3, un couteau plan­té dans le dos. Bien que toute mort d’homme soit déplorable, Neu­mann n’est pas sur­pris out­re mesure par celle du cuisinier, qu’il soupçon­nait depuis plusieurs mois de détourne­ment de marchan­dis­es. Mais quand on lui met des bâtons dans les roues alors qu’il cherche à creuser cette piste, et que des officiers SS de haut rang font obstruc­tion à son enquête, il com­prend que Splichal n’était prob­a­ble­ment que l’instrument d’un com­plot beau­coup plus vaste… un com­plot dont les racines se trou­vent peut- être de l’autre côté des bar­belés qui les entourent, chez leurs geôliers canadiens !