Le 15 décem­bre 2011, Stéphanie Ray­mond est agressée sex­uelle­ment par un supérieur de son rég­i­ment, dans un manège mil­i­taire. Elle est alors capo­rale, employée mod­èle et appré­ciée, des­tinée à une longue car­rière dans les Forces armées cana­di­ennes. Mal­gré une preuve acca­blante, l’armée souhaite étouf­fer l’affaire. Il fau­dra plus de deux ans à Stéphanie Ray­mond pour que sa plainte con­tre son agresseur soit enten­due. Deux années durant lesquelles elle sera ridi­culisée, humil­iée, vic­time de repré­sailles. Son com­bat lui coûtera sa répu­ta­tion et sa car­rière mil­i­taire, mais pas son hon­neur. Après qu’elle eut passé des mois à remuer ciel et terre pour obtenir jus­tice, son oppresseur est finale­ment accusé d’agression sex­uelle. Par la suite, elle se bat­tra pen­dant plus de 10 ans en cour mar­tiale pour faire enten­dre sa ver­sion des faits et con­damn­er son agresseur. Cette biogra­phie, rédigée par la jour­nal­iste Claudie Côté, est un retour sur cette saga judi­ci­aire ultra-médi­atisée qui non seule­ment a ouvert une boîte de Pan­dore sur les abus au sein de l’armée cana­di­enne, mais a aus­si mené à une réflex­ion sur les jeux de pou­voir et les con­séquences des vio­lences faites aux femmes dans des milieux prin­ci­pale­ment dirigés par des hommes