Dans l’univers des reporters, tout le monde connaît Desmond Bing­ham. Sur le front de l’actualité, c’est caméra à l’épaule et Nikon en main qu’il cou­vre les pires scènes de guerre. Alors qu’il revient tout juste des charniers du Koso­vo, il est approché par un mem­bre de l’armée américaine. Attablé devant une bière, le colonel John Drax explique à Bing­ham qu’il souhaite que le jour­nal­iste dévoile au monde entier une véritable bombe poli­tique. Selon le mil­i­taire, le gou­verne­ment des États-Unis utilis­erait depuis des années une agence privée, Atro­pos inc., pour accu­muler du ren­seigne­ment et abat­tre de bass­es besognes à l’écart du réseau des agences offi­cielles. Si Drax se con­fie si can­dide­ment à Bing­ham, c’est qu’il sait que l’agence clan­des­tine, qui vient d’alerter le gou­verne­ment d’un risque d’attentat immi­nent dû à la présence anor­male­ment élevée de ter­ror­istes sur son ter­ri­toire, est sur le point d’être démantelée, et qu’une purge est inévitable. Quand peu après Bing­ham apprend la mort, dans la for­mi­da­ble explo­sion d’un manoir au Québec, de tous les agents dont les noms fig­u­raient sur la liste fournie par Drax, y com­pris le colonel lui-même, il croit son scoop env­olé… jusqu’à ce qu’une source lui con­firme que deux d’entre eux ont mirac­uleuse­ment survécu, et qu’ils sont sous la pro­tec­tion de la GRC. Dès lors, c’est un véritable sprint qui s’amorce. Car pour pub­li­er son his­toire, il doit inter­roger les témoins avant que le tueur ne revi­enne ter­min­er le contrat…