Nom­breux sont ceux par­mi nous qui croient encore en la pos­si­bil­ité de maîtris­er le réchauf­fe­ment cli­ma­tique d’ici la fin du siè­cle, du moins jusqu’à un cer­tain degré. D’autres, plus réal­istes ou peut-être mieux au fait de la nature humaine, n’hésitent pas à par­ler dès main­tenant d’échec total. François William Croteau, s’il se range plutôt du côté des sec­onds, fait toute­fois fig­ure de prag­ma­tique en cela qu’il espère encore nous pré­par­er à l’après. Bien au fait des ten­dances actuelles, Croteau nous rap­pelle que d’ici quelques décen­nies tout au plus, la majorité de la pop­u­la­tion humaine résidera dans les grands cen­tres urbains. Ces derniers, par ailleurs, se trou­veront au cœur de la tour­mente d’une crise cli­ma­tique per­ma­nente dont les effets se font déjà sen­tir. Bio­di­ver­sité, déminéral­i­sa­tion, trans­port et mobil­ité, agri­cul­ture urbaine, gou­ver­nance et pou­voir citoyen : ce ne sont que quelques-uns des domaines où l’établissement de mesures de tran­si­tion per­me­t­tra de ren­forcer les assis­es de nos villes en prévi­sion des années dif­fi­ciles qui s’annoncent. François William Croteau explique ici, dans un lan­gage qui par­lera tant aux néo­phytes qu’aux experts, le rôle que nous avons tous à jouer dans la résilience future de notre territoire.