Jour­nal d’une peine d’amour. Après avoir passé des années à se forg­er une cara­pace, une jeune femme intro­ver­tie se laisse emporter par l’amour. Après une abrupte rup­ture, elle tente de se relever, de pass­er à autre chose. Déchirée entre le désir de crier sa peine, la vivre pleine­ment pour l’exorciser et le sen­ti­ment de devoir pour­suiv­re sa vie comme si rien ne s’était passé. Née en 1983, Cather­ine Gau­thi­er a gran­di à Saint-Jacques-le-Mineur, en Mon­térégie. Depuis son tout jeune âge, Cather­ine tient un cray­on dans ses mains. Elle grif­fonne, illus­tre et met en couleurs sa vision du monde. Après des études en arts visuels et en his­toire de l’art à Mon­tréal, où elle habite depuis, elle se spé­cialise en graphisme et en illus­tra­tion, sous le pseu­do Comme une image. Sa pra­tique se veut une inter­pré­ta­tion poé­tique et per­son­nelle de dif­férents thèmes con­tem­po­rains, sous la forme de dessins et de col­lages numériques. Rien n’échappe à son regard d’artiste, et ses illus­tra­tions, à la fois puis­santes et d’une fragilité sans nom, pho­togra­phient habile­ment l’émotion. Les longues balades dans les rues de la métro­pole et le tra­vail d’artistes de tous hori­zons (musi­ciens, écrivains, pho­tographes, dessi­na­teurs, etc.) ali­mentent son imag­i­naire et inspirent ses créa­tions. Un mot, un trait ou une scène sin­gulière suff­isent à faire ger­mer les idées, qu’elle trans­pose sur le papi­er par la suite. Elle col­lec­tionne depuis tou­jours des images anci­ennes ain­si que des pho­togra­phies de toutes sortes, qu’elle assem­ble pour leur don­ner un nou­veau sens ou sim­ple­ment leur insuf­fler une deux­ième vie. Le passé inspire son présent, et sous le graphite, son médi­um de prédilec­tion, les images embrassent une tout autre dimension.