Le pre­mier ouvrage qui racon­te l’expérience éphémère de 57 hock­eyeurs qui ont vu leur rêve de jouer avec les Cana­di­ens se réalis­er, puis s’éteindre après un seul match. Cet ouvrage s’adresse aux ama­teurs de hock­ey et, plus pré­cisé­ment, aux indé­fectibles par­ti­sans pour qui le Bleu-Blanc-Rouge est une insti­tu­tion. Sor­tis de l’obscurité le temps d’un match, ces 57 joueurs ont, eux aus­si, con­tribué à écrire une page de la grande his­toire des Cana­di­ens. Ce livre leur rend hom­mage, soulig­nant leur déter­mi­na­tion et leur courage. Le hock­ey pro­fes­sion­nel a, lui aus­si, con­nu nom­bre his­toires d’horreur comme l’illustre le cas de Don Johns, vic­time du régime dic­ta­to­r­i­al de cer­tains dirigeants. Au terme du match du 5 jan­vi­er 1966, son pre­mier avec la Sainte-Flanelle, Johns apprend le décès de sa mère sur­venu au cours de la journée. Il prend les arrange­ments néces­saires pour se ren­dre auprès de sa famille avant d’aviser le club-école qu’il doit s’absenter pour les funérailles. On lui répond que s’il prend la déci­sion de quit­ter l’équipe, c’en sera fait de sa car­rière avec les Cana­di­ens. Sa réponse a été celle d’un fils recon­nais­sant: ​“Je n’ai pas le choix, c’est ma mère.” Une réponse qui sig­nifia effec­tive­ment la fin de sa car­rière dans la LNH. D’autres ont con­nu un sort iden­tique, mais pour des raisons dif­férentes. Ces Glo­rieux d’un soir ont été vic­times du syn­drome ​“beau­coup d’appelés, peu d’élus”. En par­courant ce livre, les lecteurs les plus nos­tal­giques auront l’impression de retourn­er dans le passé, lorsque l’odeur de la gomme-savon des paque­ts de cartes de joueurs embau­mait les cham­bres des jeunes pas­sion­nés de hockey.