Un écrivain en manque d’inspiration retourne sans armes sur les lieux d’anciennes par­ties de chas­se, où il se met en quête d’un cerf de Vir­ginie. L’évasion d’un loup cham­boule le quo­ti­di­en d’une gar­di­enne de zoo tan­dis que la pop­u­la­tion est sur le qui-vive. Un enfant aux mul­ti­ples per­son­nal­ités ani­males boule­verse l’existence tran­quille d’une ani­ma­trice de camp de vacances. À l’été 1953, dans la forêt gaspési­enne, trois chas­seurs sont retrou­vés morts, décapités, devenus les proies d’un sor­dide pré­da­teur. Une chercheuse organ­ise un coup d’éclat pour libér­er les ani­maux util­isés dans la recherche sci­en­tifique. La rela­tion fusion­nelle entre un domp­teur et son éléphant tourne au cauchemar lorsqu’ils remet­tent en ques­tion leur appar­te­nance au milieu cir­cassien. Une chat­te de ruelle est adop­tée par une Mon­tréalaise qui com­bine explo­ration de la ville et ren­con­tres noc­turnes. Dans une ferme laitière, une orphe­line doit choisir son camp entre les humains et les vach­es. Qui d’entre eux sur­vivront? Les huit nou­velles de Chep­tel explorent les liens, plus ou moins har­monieux, entre humains et ani­maux. Du réc­it imag­i­naire à l’autofiction, en pas­sant par la docu­fic­tion, les textes d’Amélie Hébert, avec leurs per­son­nages incar­nés, for­ment une œuvre empreinte de sen­si­bil­ité et d’amour, mais aus­si de dureté et de trag­ique. Avec un clin d’œil à La ferme des ani­maux de George Orwell et dans un style élé­gant qui rap­pelle celui d’Anne Hébert, Chep­tel nous plonge au cœur des enchevêtrements com­plex­es du vivant.