Orig­i­naire de Ter­re­bonne au Québec, Maude Sabourin étudie la danse à l’École Supérieure de Bal­let Con­tem­po­rain à Mon­tréal de 2000 à 2003. Elle rejoint en 2003 le Jeune Bal­let du Québec sous la direc­tion artis­tique de Didi­er Chirpaz, se pro­duisant notam­ment à Mon­tréal, Mia­mi et en France. Ses pre­mières appari­tions sur scène avec Les Grands Bal­lets Cana­di­ens ont lieu dans le cadre de Casse-Noisette. En 2006, elle rejoint les Bal­lets de Monte-Car­lo, com­pag­nie dirigée par Jean-Christophe Mail­lot, et inter­prète des rôles majeurs de son réper­toire : La Nour­rice et Lady Capulet dans Roméo et Juli­ette, la Marâtre et les Sœurs dans Cen­drillon, La Mort dans Faust, Cara­bosse (elle est la seule danseuse à avoir inter­prété ce rôle créé pour un homme) dans La Belle au bois dor­mant de même que Sa Majesté la Nuit dans* LAC (After Swan Lake)*. Elle est pro­mue soliste en 2010 puis soliste prin­ci­pale en 2014. Maude Sabourin col­la­bore égale­ment avec des choré­graphes dont les pièces sont entrées au réper­toire des Bal­lets de Monte-Car­lo : Johan Inger, William Forsythe, Mar­co Goecke, Alexan­der Ekman, Marie Chouinard, Ina Chris­tel Johan­nessen, Sidi Lar­bi Cherkaoui, Pon­tus Lid­berg, Jeroen Ver­bruggen, Shen Wei et Nico­lo Fonte. Elle est par­ti­c­ulière­ment mar­quée par sa reprise de Silent Cries de Jiri Kylian. Elle a égale­ment inter­prété le rôle de l’Élue dans Le Sacre du Print­emps de Nijin­sky. C’est en 2018 qu’elle revient au Québec pour rejoin­dre Les Grands Bal­lets Cana­di­ens. Depuis, elle a eu l’occasion d’interpréter des rôles mar­quants comme Myrtha dans Giselle, et La Fée Lilas dans La Belle au bois dor­mant choré­graphiée par la légendaire Mar­cia Hay­dée, un vrai coup de cœur, et de tra­vailler sur des créa­tions avec les choré­graphes Gar­rett Smith, Edward Clug ou encore Les­ley Telford.