Nous sommes en 1690 en Angleterre. C’est l’histoire de deux orphe­lins, un enfant de dix ans, mutilé au vis­age, dont le sourire a été tail­lé au couteau par une opéra­tion bar­bare et une fil­lette, qu’il a recueil­lie, dont la mère est morte. Les deux enfants ren­con­trent Ursus, un forain philosophe, poète, musi­cien, vendeur d’élixir et homme à tout faire qui les prend sous son aile. Quinze ans plus tard, les deux enfants sont main­tenant de jeunes adultes, Gwyn­plaine a 25 ans et Déa, aveu­gle, a seize ans. Ils sont devenus des saltim­ban­ques accom­plis, éduqués par Ursus. Leur petit spec­ta­cle est un franc suc­cès et on les retrou­ve à Lon­dres, la cap­i­tale cul­turelle du monde de l’époque. À Lon­dres, par l’entremise du per­son­nage pat­i­bu­laire de Bark­ilphe­dro, Gwyn­plaine apprend alors sa véri­ta­ble iden­tité. Celle-ci l’éloignera de ses cama­rades et pré­cip­it­era son des­tin ain­si que celui des gens qu’il aime. Fable sur la vie des moins que rien, con­fron­tés au pou­voir des aris­to­crates qui les méprisent, L’Homme qui rit est aus­si un plaidoy­er pour la démoc­ra­tie véri­ta­ble, con­tre les abus de pou­voir des puissants.