Quand Noémie apprend que son fils, son Théo, est accusé d’agression sex­uelle, elle est aspirée par la vague et for­cée de rep­longer dans ses trau­mas. Parce que si la tête peut faire croire à l’exil de la souf­france, le corps, lui, n’oublie jamais. De la fonte de ses pro­pres glaces naît alors une seule cer­ti­tude : elle doit con­fron­ter les deux hommes qui, il y a vingt ans sur le bord du fleuve Saint-Lau­rent, l’ont elle-même agressée. Le ressac des ques­tions qui émer­gent bous­cule les tra­jec­toires de plusieurs per­son­nes. Celles qui, de près, de loin, ou de trop proche, sont touchées par ce grand dégel. Qu’est-ce qu’on fait avec les choses qui sont trop graves? Les glaces, c’est une his­toire pleine de soror­ité, de courage et de nuances (avec un ​“s” bien assumé). C’est aus­si une his­toire pleine de ten­dresse et d’humour, parce que bon, faut pas oubli­er que vivre, ça demande énor­mé­ment de cœur.