Saint-Césaire, 1832. Antoine, étu­di­ant en médecine, est amoureux d’Angélique, la fille du meu­nier. Alors que le choléra se propage au vil­lage et provoque la panique, le jeune homme investit tout son temps à soign­er les vic­times et à tra­vailler au lab­o­ra­toire de son oncle afin de trou­ver un remède con­tre la «peste bleue». Au moulin, la belle Angélique, qui se sent délais­sée, repousse les avances d’Ignace, un voleur de mou­tons, mais se laisse séduire par Patrick Dun­na­gan, un Irlandais soupçon­né d’être por­teur de la mal­adie. Devant les cas qui se mul­ti­plient, con­tin­u­ant de fauch­er des vies inno­centes, des habi­tants fuient les lieux, tan­dis que d’autres se fient à des char­la­tans ou se jet­tent dans l’alcool pour tuer les ger­mes de l’infection. Rongé par la cul­pa­bil­ité après avoir souhaité une puni­tion divine aux paroissiens nég­ligeant de pay­er leur dîme, le curé Delisle organ­ise des soirées de prières et des neu­vaines, et dis­tribue des images de saint Roch, le patron des pes­tiférés. Quand le fléau com­mence à s’estomper, l’apprenti médecin tente de recon­quérir son amoureuse, mais Angélique n’a pas oublié Patrick… Et Ignace rôde encore. Les vil­la­geois arriveront-ils à retrou­ver la quié­tude per­due et la foi en un avenir meilleur? Comme le grain broyé sous les meules du moulin fleuri, cha­cun ressor­ti­ra trans­for­mé par le pas­sage de cette red­outable épidémie…