Poésie d’un amour per­du et du vide qu’il laisse. De ces ami­tiés qui per­durent et pansent les plaies. Rowan Mer­cille ressent depuis tou­jours un pro­fond besoin de traduire ses pro­pres sen­sa­tions d’une façon qui réus­sira à faire écho à celles des autres. C’est donc d’abord à tra­vers les arts visuels dans la jeunesse, puis la musique, le théâtre et finale­ment la danse, qu’iel s’accomplira le plus. Suite à sa grad­u­a­tion de l’École de Danse Con­tem­po­raine de Mon­tréal, iel nav­igue les pro­jets de mou­ve­ment pen­dant quelques temps pour finale­ment ne plus se sen­tir tout à fait à sa place dans cet univers. Iel retourne donc, par curiosité (qui devien­dra rapi­de­ment une néces­sité), vers l’écriture et la musique. C’est à tra­vers la décou­verte de sa pro­pre trace en tant qu’artiste et en par­tic­i­pant à faire vivre les pro­jets des mem­bres de sa com­mu­nauté que Rowan trou­ve peu à peu sa place dans le paysage artis­tique vibrant autour d’ellui. Iel espère pou­voir con­tin­uer de pren­dre ses ais­es peu à peu, et souhaite que sa sig­na­ture artis­tique con­tin­ue d’être vivante, en con­stant mouvement.